Le nom de « Carmaux » est indissociable de l’exploitation minière et de l’industrie verrière qui s’y développèrent à partir du XVIII^ème siècle jusqu’à un « âge d’or » du bassin carmausin que l’on peut situer du début du XIX^ème siècle jusqu’aux années 1960. L’histoire de cette épopée doit beaucoup à l’abnégation et à la ténacité de six mineurs de Cagnac-les-Mines qui, dans la tourmente de la récession, après la fermeture de tous les puits, s’employèrent jour après jour à sauver ce qui pouvait l’être, à reconstituer une galerie de mine dans toute son authenticité avec ses soutènements, ses équipements, ses machines… Ainsi est né le Musée-mine de Cagnac, géré aujourd’hui par le Conseil Général du Tarn.

A un jet de pierre du Musée, voici le site cyclopéen de Cap’Découverte et son « Parc des Titans » : il rappelle la tentative avortée d’exploitation à ciel ouvert (« La Découverte ») des années 70, « chant du cygne » de l’industrie charbonnière dans le bassin carmausin.

L’ex-bassin minier a su ainsi préserver et mettre en lumière quelques lieux de mémoire, quelques sites remarquables qui évoquent pour le visiteur toute la trame de cette « épopée industrielle » ainsi que les grandes figures qui y sont associées : à Cagnac-les-Mines, le Musée-mine départemental et le site exceptionnel de Cap’Découverte ; à Carmaux, le Musée Centre d’Art du Verre ; à Pampelonne, l’Espace Jaurès…

Enregistrer