Et si l’on vous contait l’histoire de ses villages oubliés qui furent longtemps peuplés puis soudainement désertés. C’est l’histoire du vieux Mirandol, du vieux Tanus et du vieux Jouqueviel.
Mirandol est le diminutif de l’occitan Miranda : « tour de guet ».
On raconte que les cloches du vieux Mirandol tombèrent dans le Viaur au cours d’une guerre; depuis elles continueraient de sonner le jour de la Saint-Jean d’hiver.
Le vieux Tanus était un village blotti au fond de la vallée du Viaur, aux limites du Tarn et de l’Aveyron non loin du village abandonné de Las Planques. Le château existait déjà au XIIIème siècle , tenu par des soldats vassaux de Comte de Toulouse pour les « temps de guerre ». Son positionnement stratégique permettait de contrôler le passage sur le Viaur et sur la route Toulouse-Rodez. Mais il servait surtout de refuge aux populations avoisinantes lors des pillages et des guerres. Au fil du temps, la population quitta ce village encaissé pour remonter sur le plateau et le cultiver. Le nom du village suivit les habitants, le hameau de la Cabane devint le village de Tanus.
Quant au vieux Jouqueviel…quelle est son histoire ? L’étymologie de Jouqueviel vient de l’occitan « jocal vielh », juchoir vieux. Jouqueviel était en effet autrefois construit au sommet d’une petite hauteur sur des pentes abruptes. Ce château n’avait rien de majestueux car le manque d’espace empêchait toute extension des bâtiments. La plate-forme de Jouqueviel, n’a en effet permis que la présence d’une tour (dont on distingue encore les ruines aujourd’hui), isolée par une fosse et entourée de quelques modestes constructions aujourd’hui disparues. Il semblerait d’après des mentions assez tardives, qu’il daterait du XIIIème siècle même si la présence d’un point fortifié à cet endroit pourrait être largement antérieure.